Alors que les Pays-Bas sont d’ores et déjà qualifiés, ce jeudi pourrait déboucher sur l’une des plus grande sensations de l’histoire des Coupes du Monde. A 16h, le champion du monde en titre italien pourrait tout simplement être éliminé par la plus petite nation du football, la Nouvelle-Zélande, jusqu’ici totalement abandonnée par les instances mondiales. Plus tard dans la soirée, le Japon tentera de franchir une étape importante de son histoire.

Pourquoi ces matchs ?

Le football néo-zélandais est incontestablement l’un des parents pauvres de la planète foot. Vivant dans l’ombre du rugby, il reste seul abandonné dans sa modeste zone Océanie. Pour les All Whites, la Coupe du Monde 2010 était l’occasion rêvée de se montrer aux yeux du monde et enfin crier son existence. En deux matchs, les All Whites sont passés du stade de la moquerie à celui de la prise en considération. Un détail pour la planète foot, un pas de géant pour les supporters kiwis. Face à eux cet après midi se dresse l’ogre paraguayen. Séduisants contre l’Italie, faciles devant la Slovaquie, les hommes de Gerardo Martino ne devraient pas souffrir si on s’en tient au papier. Mais attention, face à eux, les All Whites ont prouvé leur solidité et ont acquis une confiance inimaginable après l’exploit de la semaine passée face à l’Italie. "Ce sera très dur de gagner, je sais, mais les gars ont mérité ce match, c'est fantastique, et tout le pays sera derrière nous! On s'en sort plutôt bien pour une équipe qui ne mérite pas sa place au Mondial, hein?" déclaration signée Ricki Herbert sur fifa.com. Les All Whites abordent le match sans pression : toute une confédération s’apprête à vibrer pour eux.

Plus tard dans la soirée, la Japon tentera également d’écrire son histoire. Nous l’évoquions lors de notre lucarne mondiale qui leur était consacré, les Samurais Blue abordaient cette compétition dans l’incertitude générale avec l’objectif d’enfin se donner cette confiance nécessaire pour progresser enfin. Convaincants face au Cameroun, intéressants face aux Pays-Bas, ils sont désormais à 90 minutes d’une qualification pour les huitièmes de finale, huit ans après l’exploit réalisé à domicile. Face à eux, le solide Danemark de Morten Olsen qui lui aussi jouera sa qualification sur ce match. Un nul suffit aux japonais alors que les danois doivent absolument s’imposer. L’occasion rêvée pour les japonais de montrer les grands progrès de l’Asie, deux jours après la qualification du cousin sud-coréen.

> Nicolas