Trente-et-un Socceroos porteurs d’espoir.

 

Longtemps l’équipe nationale australienne est restée cantonnée dans la modeste zone Océanie. Longtemps, les Socceroos n’ont du chercher la qualification pour la Coupe du Monde sur une rencontre couperet face à un géant sud-américain. Depuis de nombreuses choses ont changé et l’Australie est désormais bien présente sur l’échiquier mondial.

 


 

En Afrique du Sud, l’équipe nationale australienne disputera la troisième Coupe du Monde de son histoire. Sur le papier pas de quoi impressionner. Pourtant, il ne faut pas se tromper, s’il est un football en constante progression dans ce début de 21e siècle, c’est bien le football australien. Trois dates à retenir : la création de la A-league en 2004 donnant au pays une réelle structure professionnelle, l’exploit de la campagne qualificative pour le Mondial 2006 avec l’élimination de l’Uruguay en match de barrages et finalement, l’introduction de la fédération australienne à la puissante confédération asiatique (nous l’avons déjà évoqué lors de notre dossier spécial Nouvelle-Zélande et des reportages sur la A-league australienne). Depuis, la sélection australienne n’a cessé de grandir, devenant l’une des grandes nations asiatiques devant la Corée du Sud et le Japon (l’Australie est actuellement 20e au classement FIFA).

 


  « Vos larmes de douleur seront bientôt des larmes de bonheur ». Ces mots signés Diego Maradona un soir de 1993 raisonnent encore dans les esprits australiens. Huitième de finaliste de la Coupe du Monde 2006 (on se souvient tous du penalty généreux accordé aux italiens dans les arrêts de jeu du match), la sélection de Pim Verbeek porte tous les espoirs d’une nation qui n’attend qu’un coup d’éclat pour valider définitivement son entrée dans le concert du football mondial. 31 joueurs composent la présélection du coach néerlandais.

 


Gardiens
Adam Federici (Reading/ENG), Eugene Galekovic (Adelaide Utd/AUS), Brad Jones (Middlesbrough/ENG), Mark Schwarzer (Fulham/ENG)

 


Défenseurs
Michael Beauchamp (Al-Jazira/UAE), David Carney (FC Twente/NED), Shane Lowry (Aston Villa/ENG), Mark Milligan (JEF United/JPN), Craig Moore (sans club), Lucas Neill (Galatasaray/TUR), Jade North (Tromso/NOR), Carl Valeri (US Sassuolo Calcio/ITA), Rhys Williams (Middlesbrough/ENG), Jason Culina (Gold Coast Utd/AUS), Vince Grella (Blackburn Rovers/ENG).

 


Milieux de terrain
Mark Bresciano (Palermo/ITA), Tim Cahill (Everton/ENG), Nick Carle (Crystal Palace/ENG), Scott Chipperfield (FC Basel/SUI), Brett Emerton (Blackburn Rovers/ENG), Richard Garcia (Hull City/ENG), James Holland (AZ Alkmaar/NED), Brett Holman (AZ Alkmaar/NED), Mile Jedinak (Antalyaspor Kulubu/TUR), Tommy Oar (FC Utrecht/NED), Dario Vidosic (FC Nurnberg/GER), Luke Wilkshire (Dinamo Moscow/RUS),

 


Attaquants

Josh Kennedy (Nagoya Grampus/JPN), Harry Kewell (Galatasaray/TUR), Scott McDonald (Middlesbrough/ENG), Nikita Rukavytsya (FC Twente/NED)

 


L’homme à suivre : Joshua Kennedy

 


Il y a les stars européennes comme Mark Schwarzer, Lucas Neill, Scott Chipperfield et surtout Harry Kewell (encore incertain) et Tim Cahill, il y a les anciennes stars du mondial 2006 comme Mark Bresciano, les anciennes stars européennes rentrées au pays comme Jason Culina et les stars locales comme Eugène Galekovic, meilleur gardien du championnat. La sélection australienne regorge de joueurs connus. A leur côté, il est des joueurs ayant eu une carrière européenne plutôt terne et qui désormais brillent en Asie. C’est le cas de Joshua Kennedy. Surnommé Jésus, Josh Kennedy est issu du Australian Institute of Sport program, d’où sont sorti des joueurs comme Bresciano ou Grella (deux piliers de la sélection nationale en 2006) ses coéquipiers d’alors. Il débarque en Europe à l’âge de 17 ans au Vfl Wolfsburg (dont il sera le plus jeune joueur aligné dans l’histoire du club) mais ne parvient à s’imposer. Il va alors enchainer les clubs de différentes divisions allemandes pour finalement exploser au Dynamo Dresde alors en seconde division allemande. C’est le tournant de sa carrière : repéré par les clubs de l’élite, il s’engage avec Nuremberg et participe à la Coupe du Monde 2006, cantonné au rôle de joker de luxe dans le système Hiddink. Malheureusement, au retour de la Coupe du Monde, Kennedy se blesse gravement et ne brillera jamais avec Nuremberg. Il rejoint alors Karlsruhe qui amorcera la fin de son aventure allemande. C’est ainsi qu’il débarque au Japon, à Nagoya, club de l’ancien marseillais Dragan Stojković. Sa carrière décolle de nouveau. Buteur redevenu prolifique, Josh Kennedy réalise une belle première saison (12 buts en 24 rencontres) avant d’exploser cette saison. Actuel meilleur buteur de la J-league (8 buts en 10 matchs), Josh Kennedy semble désormais incontournable en pointe de l’attaque australienne.

 

Bonus vidéo : Joshua Kennedy version 2009/2010

 

 
 

 

 

> Nicolas
 

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